Bien que selon le rapport préliminaire de BEA rien n'indique quelle est la cause de l'accident de l'AF 447 Rio-Paris le 1 juin 2009, il faut croire qu'en interne plus personne n'ignore les raisons réelles de l'accident.
Après qu'un nouvel Airbus, pourtant équipé des nouveau pitots de Thalès, a connu des gros problèmes de perte d'indication de vitesse et que le syndicat des pilotes de ligne a mis un ultimatum à la compagnie et à Airbus, tout se précipite.
Airbus recommande le remplacement d'au moins deux tubes pitots sur trois par le modèle américain de Goodrich.
Dire qu'il a fallu risquer un nouvel accident pour qu'enfin airbus et Air France reconnaissent la cause initiale réelle de ce dramatique accident !
Plus de détails sur Eurocockpit
.
.
.
Finalement cette histoire se termine positivement, dans la mesure où l'on prend en compte les problèmes des pitots ?
RépondreSupprimerje n'irai pas jusque là car les principaux protagonistes sont toujours en place : PDG d'Air France, directeur du BEA, ministres, président de la République, Airbus, Thalès, mais on sent bien qu'ils sont peu à peu obligés de plier devant la réalité.
RépondreSupprimerLes langues des journalistes commencent à se délier et de ci de là, certains se risquent à effleurer la vérité.
Je crois qu'au sein d'Air France et dans le milieu aéronautique en général, plus personne n'a de doute sur ce qu'il s'est réellement passé. La cause initiale n'est pas ignorée.
On pourra dire que les autorités se décident à dire la vérité le jour où les pitots ne seront plus "une cause possible parmi d'autres mais pas la seule" mais bien LE déclencheur d'un enchainement de faits qui ont causé le crash.