Un ex-clandestin d'Evry devenu écrivain
Ce jeudi sort le deuxième livre d'Omar Ba aux éditions Maxmilo, ce Sénégalais devenu sociologue dénonce dans son ouvrage « je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus » « les mirages de l'immigration qui règnent en Afrique ». Il dit également vouloir dire les choses franchement et que « risquer sa vie pour végéter dans la misère ne vaut pas le coup ».
Alors à ses détracteurs qui le voient comme un pion de Nicolas Sarkozy, il répond que sa seule motivation est l'Afrique et qu'il veut y retourner. Le livre « Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus » est vendu à partir de ce jeudi au prix de 18 euros.
Voila une heureuse initiative. On se demande juste ce qui l'empêche de réaliser son rêve.
Quand on construit un monde a plusieurs vitesses, il faut accepter que ceux d'en bas viennent manger le gâteaux que nous gardons dans nos frigos.
RépondreSupprimerC'est une évidence qu'ils ne sont pas tous plus heureux ici, mais c'est aussi une évidence qu'ils sentent le besoin de venir.
avant la vrai richesse c'était l'eau, les villes se construisaient autour des rivières, cotes etc....maintenant l'argent a remplacé l'eau.
alors les gens viennent là ou il y a de l'argent.
je n'ai jamais condamné les immigrés économiques, en tant qu'immigrés économiques. Qui leur en voudrait de vouloir survivre ?
RépondreSupprimerj'en veux beaucoup par contre à ceux qui leur ont menti, à ceux qui les ont incité à venir et qui continuent, et là, le spectre est large depuis le monde de l'industrie et de la finance jusqu'au militant de base des partis d'extrême gauche.
Enfin je leur en veux de se considérer comme de passage alors qu'il est probable que leurs descendants feront souche ici.
Le problème c'est que ceux qui incitent ou aident les départs, surfent sur la vague de l'immigration de survie.
RépondreSupprimercomme les traders surfent sur la vague du capitalisme a outrance.
il y a un gros problème a la base, et ça personne ne le nie, et par la suite plein d'autres petits problèmes viennent s'ajouter.
comme les passeurs, les grosses boites qui exploitent etc...
et c'est normal qu'ils se sentent de passage, quand on va dormir chez un voisin car sa maison a été détruite, mon dit que c'est pas pour longtemps.
le concept de souche est fragile, partant du principe ou elle est très lointaine l'époque ou un seul groupe est venu habiter en france.
On a pas refusé les immigrés jusque là, pourquoi commencerait on maintenant?
car c'est économiquement difficile, démographiquement?
ou parce qu'ils sont noirs ?
toutes les choses ne sont pas relatives, ni égales .
RépondreSupprimerBien que cela déplaise aux gens de gauche, vous me direz que la définition est vague, la France est jusqu'à la fin du XIX ème un pays blanc de culture chrétienne.
Je considère que chacun chez soi c'est bien mieux que tout le monde chez les autres.
Si au moins ils venaient ici avec l'intention de vivre une vie nouvelle dans un pays nouveau, les choses ne seraient pas aussi dramatiques.
je trouve que nous sommes tous pareils, et a la fois tous différents...
RépondreSupprimerLe problème avec le chacun chez soi, c'est qu'on a pas tous la meme maison, et que forcément on a tous envie d'aller dans le pays ou il n'y a pas de guerres civiles, de problèmes liés au climat, de famine etc..
L'apartheid est une utopie, comme la vision d'un monde ou les différences cohabites sans problèmes.
La france était un pays blanc catholique, maintenant c'est un pays d'avantage métissé, les choses évolues, il y a une fin a tout.
Doit on le regretter?
au nom de la diversité mondiale?elle est vouée au métissage, il a toujours existé, sauf qu'avant il y avait moins de différences et une seul couleur.
au nom quoi?
C'est étrange mais les gens qui pensent comme vous, sont souvent religieux, alors c'est peut etre une question de guerre d'églises.
Apres pour leurs comportements en france, je ne sait pas si nous serions capable de renier notre façon d'être en cas de catastrophe qui nous obligerait a desecendre en afrique.
Et puis ils sont là depuis pas longtemps,on ne s'adapte pas comme ça, aux usa ça a pris du temps l'intégration...et en plus ils partaient sur une mauvaise base.
Je te signale que Fatou Diome tient exactement le même discours dans son livre "Le ventre de l'Atlantique" et dénonce très honnêtement le miroir aux alouettes que représente l'eldorado européen imaginé par les africains. Il faut dire que le pactole d'aides sociales incite très fortement à passer la Méditerranée...
RépondreSupprimerje crois que tous les gens sensés tiennent le même discours.
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